Proposition d'analyse complémentaire de vibration pour les sources à impacts. Le cas du compactage dynamique
Stephane Brule  1, *@  , Gillian Erbeja@
1 : Ménard France
Ménard France
* : Auteur correspondant

Les travaux de réhabilitation avec démolition-reconstruction en contexte urbain ou péri-urbain ainsi que la valorisation des remblais anciens d'aménagement sans évacuation hors site, a conduit à un regain d'intérêt pour les techniques d'amélioration des sols par compactage dynamique. Les méthodes en vigueur pour estimer les seuils acceptables en termes de vibration pour le bâti ont démontré leur efficacité. Elles sont basées sur l'estimation du maximum de la vitesse particulaire parmi l'une des trois composantes x et y ou z du capteur de vibration, en faisant varier la distance de la mesure à la source de l'impact. Cette analyse en amplitude maximale se complète avec une étude en contenu fréquentiel. Ainsi le couple de valeur amplitude-fréquence permet de statuer sur des seuils de vibration à ne pas dépasser en phase travaux, selon la typologie de la structure. L'expérience des mesures effectuées à la faveur d'une dizaine d'années de compactage dynamique montre l'intérêt d'ajouter deux données complémentaires à cette analyse : la grandeur énergie totale et la polarisation en fonction de la distance à l'impact. La génération des ondes de surface sous l'effet d'un impact ponctuel (problème de Lamb) montre une richesse d'informations amenant à distinguer un champ proche et un champ lointain. Dans cet article il est proposé de compléter les approches usuelles par l'utilisation de ces informations.

L'apport de cet article est l'illustration de la dépendance du mouvement de surface à la fréquence et à la polarisation des ondes de Rayleigh selon l'éloignement de la source. 

 


Personnes connectées : 1 Vie privée
Chargement...