Utilisation de la nouvelle méthode d'imagerie 3D du sous-sol par sismique dite « passive » pour la détermination des Vs sur un site industriel – Analyse comparative des résultats avec les méthodes Cross Hole, H/V et AVA.
Olivier Magnin  1, *@  , Alexandre Tourette  1, *@  , Anais Lavoue  2@  , Stéphane Unterseh  3@  , Jean-François Tissandier  3@  
1 : EGIS SE—Geotechnique
EGIS GEOTECHNIQUE
2 : SISPROBE
SISPROBE
3 : TOTAL ENERGIES
Total Energies
* : Auteur correspondant

La nouvelle méthode de reconnaissance géophysique par sismique dite « passive » est particulièrement bien indiquée pour l'obtention d'un modèle 3D de vitesses des ondes de cisaillement, ceci afin de mieux maitriser le risque sismique sur les sites industriels sensibles. Contrairement à l'imagerie par sismique active, qui utilise une source artificielle de type chute de poids ou explosif, l'imagerie par sismique passive exploite la propagation des ondes sismiques générées par des sources naturelles (vent, houle ...) ou anthropiques (bruits d'origine urbaine ou industrielle). Nous présentons dans cet article les résultats particulièrement prometteurs obtenus sur un site industriel du groupe TotalEnergie, sur lequel nous avons pu tester différents protocoles d'acquisition. Le modèle 3D de Vs obtenu à l'échelle de l'ensemble du site, sur une profondeur de plus de 250 m, est corrélé avec les résultats des sondages géologiques disponibles, ainsi qu'avec les résultats des mesures H/V effectuées sur le site. Une analyse comparative des résultats est aussi présentée, au regard des valeurs de Vs obtenues avec des méthodes plus classiques de mesures sismiques Cross Hole (mesures effectuées sur un triplet de forages jusqu'à 30 m de profondeur), et de mesures sismiques de type AVA (Ambient Vibration Array), également effectuées sur le site.


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