Le calcul des tassements de sols ,saturés,sous une sollicitation de consolidation unidimensionnelle reste une source d'erreurs importantes.
Pour les sols à matrice argileuse suffisante pour influer sur le comportement du sol, la théorie de Terzaghi est incontestablement la meilleur approche, mais les essais oedomètriques sont confrontés à la taille des plus gros éléments acceptables dans la boite et la qualité des échantillons.
Pour les sols à matrice sableuse peu limoneuse, un travail important a été réalisé par Massarsch à partir des résultats des essais pénétromètriques, et nous montrerons qu'il conduit à des résultats de l'ordre de grandeur de l'approche proposée par. Ménard à partir de résultats d'essais pressiomètriques.
Pour les sols intermédiaires, Massarsch, suggère de nous appuyer sur la théorie développée par Janbu , l'exposant 1-j étant pris égal à 0,5.
Il ressort de ces trois approches qu'elle sont cohérentes avec les suggestions d'ensemble de Janbu, 1-j , étant égal à 0 pour les sols à matrice sableuse peu limoneuse et à 1 pour ceux à matrice dominante limono-argileuse et à 0,5 pour les sols intermédiaires.
Travaillant sur la caractérisation de la susceptibilité des sols à la liquéfaction, Idriss et Boulanger, mettent en évidence un indice de susceptibilité dont la valeur sous la forme 1-SBI suit une fonction sigmoide allant de 0 ( sols à comportement sableux peu limoneux) à 1 (sols à comportement argileux), en passant par 0,5 pour les sols intermédiaires.
Nous proposons d'écrire que j est égal à SBI, en donnant l'expression suggérée par Kramer.
Puis nous proposons une réflexion par rapport aux grains de dimension supérieure à 400 microns : ces gains sont ils dispersés dans la matrice 0-400 microns ou sont ils en contact les uns avec les autres ? Cela conduit à un graphique caractérisant deux zones.
Les grains sont en contact ou ils ne le sont pas dans la seconde, mais comporte alors une matrice sableuse peu limoneuse : nous proposons que les théories de Marssarch ou Ménard s'appliquent . et ce sont les essais in-situ qui vont nous permettre d'estimer les tassements.
Deuxième zone, les grains sont dispersés et la matrice est de type limono-argileuse : c'est l'approche de Terzaghi qui sera pertinente à partir des essais oedomètriques. Par contre en présence d'éléments grossiers, nous expliquerons comment estimer les paramètres indice de compressibilité et pression de pré-consolidation, à partir d'essais in- situ ou à partir de relations de correction, tenant compte du passant à 400microns.
Enfin, toujours pour des sols ou les grains de dimension supérieure à 400 microns sont dispersés dans la matrice 0-400 microns, mais pour une matrice de plasticité intermédiaire, nous proposons de procéder à l'intégration de la relation de Janbu, le paramètre j variant comme SBI, le coefficient m de Janbu variant comme suggéré par le manuel canadien des fondations.