La méthode Deep Soil Mixing (DSM) est un traitement de sol in-situ dans lequel le sol en place est mécaniquement mélangé avec du ciment et/ou d'autres additifs minéraux tout en injectant de l'eau par l'outil de malaxage. Cependant, en fonction de l'outil et de la procédure de mélange, des inclusions de sol non mélangé avec le ciment ajouté apparaissent en pourcentage plus ou moins important. Ce phénomène est d'autant plus marqué si le sol est limoneux ou argileux. Le pourcentage d'inclusions de sol non mélangé avec le liant hydraulique doit donc être quantifié afin d'étudier leur impact sur les propriétés hydrauliques ainsi que sur les propriétés mécaniques du matériau Soil Mixing. 

Le travail décrit dans ce papier présente la procédure d'essai utilisée pour évaluer ce pourcentage. Trois méthodes d'identification d'inclusions sont présentées : méthode linéaire (1D) réalisée manuellement, méthode surfacique (2D) et méthode volumique (3D) réalisées à partir de l'analyse d'images. Ces trois méthodes servent à quantifier le pourcentage desdites inclusions incorporées dans la matrice sol-ciment ainsi que leur position relative. Une étude de faisabilité a été effectuée sur un matériau de site à partir de quelques prélèvements et d'essais sur l'évaluation du pourcentage d'inclusions. De plus, l'effet de type d'inclusions (sol ou cailloux) et de la profondeur sur les propriétés mécaniques telles que la vitesse d'onde de compression seront étudiés dans le cas d'un prélèvement sur site pour les méthodes 1D, 2D et 3D. Une discussion sera ensuite proposée sur les propriétés homogénéisées du matériau traité à prendre en compte pour un ouvrage.

Mots clés : Sol, ciment, Deep Soil Mixing, traitement de sol, inclusions, analyse d'images.