Diverses méthodes de calcul de prise en compte des effets du gonflement sur les ouvrages enterrés sont pratiquées mais aboutissent à des dimensionnements sensiblement différents.

Sur le Grand Paris, un nombre important d'infrastructures traversent ou sont ancrées dans des horizons d'argile surconsolidés réputés gonflants. Les contraintes d'exploitation de ce nouveau réseau de métro imposent des objectifs dans la maitrise des soulèvements qui ne s'avèrent pas compatibles avec les méthodes de calcul classiques souvent enveloppes.

Dans ce contexte, un algorithme de simulation du gonflement a été mis au point pour dialoguer avec un code aux éléments finis et permettre d'imposer une déformation de gonflement fonction de l'état de contrainte du terrain. Le mécanisme peut être contrôlé en contrainte verticale ou en contrainte moyenne, tandis que la déformation peut être imposée de manière isotrope ou anisotrope.

L'impact de ces choix de modélisation et des hypothèses dans le choix des paramètres de la loi de gonflement est mis en évidence sur le cas du radier de la gare de Clichy Montfermeil de la ligne 16 positionné dans les Marnes d'Argenteuil.