Considérations autour des modèles de gonflement des sols argileux
Elsa Dampfhoffer  1, *@  , Martin Cahn  2@  , Sébastien Burlon@
1 : Terrasol
Terrasol-Setec
2 : Terrasol
Terrasol-Setec
* : Auteur correspondant

La manifestation du phénomène de gonflement sur les ouvrages souterrains prend différentes formes : génération de pressions supplémentaires sur la structure et soulèvement du radier ou des fonds de fouilles. La prise en compte des effets du gonflement pose ainsi la question de la vérification structurale et de la compatibilité fonctionnelle pour les ouvrages à construire.

Les mécanismes de gonflement des sols argileux à l'échelle des interactions moléculaires ne permettent pas d'appréhender le phénomène à l'échelle du massif. La prise en compte du gonflement pour le dimensionnement des ouvrages de génie civil se fait par défaut à partir d'une loi de gonflement caractérisée en laboratoire et à l'échelle de l'échantillon. Les méthodes de modélisation actuelles retiennent généralement une loi qui exprime la déformation verticale d'un échantillon en fonction de la variation de contrainte verticale effective à laquelle il est soumis avec un apport d'eau suffisant pour mobiliser la totalité du mécanisme de gonflement.

Cette communication vise à montrer qu'il est possible de retrouver les résultats expérimentaux en considérant le mécanisme de gonflement en termes de contrainte verticale ou de contrainte moyenne, en considérant un comportement élastique, en introduisant la plasticité et éventuellement une anisotropie. Le recalage de la loi de gonflement n'est pas univoque et a un impact sur le dimensionnement des ouvrages géotechniques soumis à ce phénomène.


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